Pourquoi l’ossature bois suscite-t-elle tant d’interrogations ?
Vous envisagez de construire votre maison en ossature bois en Dordogne, Gironde, Lot-et-Garonne, mais mille et une questions se bousculent dans votre tête ? C’est parfaitement normal ! Cette technique de construction, bien qu’ancestrale, revient en force dans le paysage architectural de Nouvelle-Aquitaine. Pourtant, entre idées reçues et méconnaissance, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver.
L’ossature bois représente aujourd’hui près de 10% des maisons individuelles neuves en France, et cette tendance s’accélère particulièrement dans notre région. À Bergerac et ses environs, de plus en plus de particuliers optent pour cette solution durable et performante. Cette progression fulgurante s’explique par ses nombreux atouts, mais aussi par une meilleure information des particuliers.
Chez ACMT-France, constructeur de maisons passives en ossature bois depuis plus de 10 ans à Bergerac, nous accompagnons régulièrement nos clients dans cette réflexion. Que ce soit pour une maison passive, un studio, une extension ou un carport, les mêmes interrogations reviennent systématiquement lors de nos premiers échanges. Dans cet article, nous allons démystifier ensemble les sept questions les plus fréquentes que se posent les futurs propriétaires de la région. Fini les a priori ! Place aux faits, aux chiffres et à la réalité du terrain bergeracois. Que vous soyez de Périgueux, Villeneuve-sur-Lot, Marmande ou des communes environnantes, vous trouverez ici toutes les réponses pour faire le bon choix en toute connaissance de cause.

✅ Isolation thermique
✅ Protection contre l’humidité
✅ Confort thermique et acoustique
✅ Durabilité de la construction
✅ Adaptation au climat local
L’ossature bois est-elle vraiment résistante ?
Voilà sans doute LA question qui revient le plus souvent ! Et pour cause, nous avons tous en tête l’image des trois petits cochons et de leur maison de paille emportée par le loup. Mais rassurez-vous, la réalité est bien différente de ce conte pour enfants
La solidité structurelle de l’ossature bois
Le bois possède des propriétés mécaniques exceptionnelles qui en font un matériau de construction de premier choix. Sa résistance à la compression et à la traction rivalise avec celle de l’acier, tout en étant six fois plus léger ! Cette caractéristique unique permet de concevoir des structures élancées et résistantes.
En ossature bois, nous utilisons principalement des essences comme l’épicéa, le douglas ou le mélèze, classées selon leur résistance mécanique. Ces bois d’œuvre sont séchés, rabotés et triés selon des normes très strictes. Le résultat ? Des pièces parfaitement calibrées, aux performances prévisibles et constantes.Les assemblages constituent le point névralgique de la résistance. Connecteurs métalliques, vis à bois haute performance, pointes croisées… Chaque élément est calculé pour reprendre les efforts et les transmettre harmonieusement dans la structure. C’est cette approche scientifique qui garantit la solidité de l’ensemble.
Comparaison avec les matériaux traditionnels
Comparons objectivement l’ossature bois avec ses concurrents directs. Une maison en parpaing traditionnel pèse environ 1200 kg/m², contre seulement 400 kg/m² pour une ossature bois. Cette différence de poids allège considérablement les fondations, sans compromettre la résistance.
En zone sismique, cette légèreté devient même un atout majeur. Le bois absorbe mieux les vibrations et se déforme sans rompre, là où d’autres matériaux cassent net. Les constructions en ossature bois respectent parfaitement les normes parasismiques les plus exigeantes.
Les tests de résistance au vent confirment également cette robustesse. Une ossature bois correctement conçue résiste sans problème aux tempêtes les plus violentes, grâce à sa capacité à fléchir sans se rompre.
Tableau Comparatif : Résistance de l’Ossature Bois vs Matériaux Traditionnels
Caractéristique | Ossature Bois | Matériaux Traditionnels (ex: Parpaing) |
Poids de la structure | Environ 400 kg/m² (plus léger) | Environ 1200 kg/m² (plus lourd) |
Impact sur les fondations | Allège considérablement les fondations | Nécessite des fondations plus importantes |
Comportement en zone sismique | Absorbe mieux les vibrations, se déforme sans rompre (atout majeur) | Casse net sous les fortes vibrations |
Résistance au vent (tempêtes) | Résiste sans problème grâce à sa capacité à fléchir sans se rompre | Peut se fissurer ou subir des dommages plus importants |
Propriétés mécaniques | Excellente résistance à la compression et traction, 6 fois plus léger que l’acier pour une résistance équivalente | Bonne résistance à la compression, mais moins de souplesse et plus de poids |
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Combien coûte réellement une construction en ossature bois ?
Ah, le nerf de la guerre ! Le budget constitue souvent le facteur décisif dans le choix du mode constructif. Alors, l’ossature bois est-elle plus chère que la construction traditionnelle ? La réponse n’est pas si simple et mérite qu’on s’y attarde
Coûts de construction initiaux
Au niveau du gros œuvre en Dordogne, l’ossature bois affiche généralement un surcoût de 5 à 15% par rapport à une construction traditionnelle. Ce différentiel s’explique principalement par le coût du matériau bois et la technicité requise pour sa mise en œuvre. À Bergerac et dans la région, ce surcoût est largement compensé par d’autres économies.
Chez ACMT-France, nous constatons que cette comparaison brute masque plusieurs réalités économiques importantes. D’abord, les délais de construction réduits génèrent des économies significatives : moins de frais de logement provisoire, moins d’intérêts intercalaires, mise en location plus rapide pour un investisseur de la région bordelaise ou périgourdine…Ensuite, l’ossature bois permet souvent de réaliser des économies sur les fondations, particulièrement importantes sur les terrains argileux du Périgord. Plus légère, elle nécessite des fondations moins importantes, ce qui peut représenter une économie de 10 à 20% sur ce poste dans notre région.
Économies à long terme
C’est sur le long terme que l’ossature bois révèle tout son potentiel économique. Les performances thermiques exceptionnelles du bois se traduisent par des factures énergétiques allégées. Une maison bois bien conçue consomme en moyenne 30% d’énergie de moins qu’une construction traditionnelle.
L’entretien représente également un poste d’économie non négligeable. Contrairement aux idées reçues, une ossature bois bien protégée nécessite peu d’entretien. Pas de problème d’humidité ascensionnelle, pas de fissures liées aux mouvements de terrain… La structure reste stable dans le temps.
Enfin, la valeur de revente d’une maison bois tend à mieux se maintenir, voire à progresser, grâce à l’image positive et moderne de ce mode constructif. Un atout non négligeable pour votre patrimoine !
L’isolation thermique est-elle efficace ?
Voici une question cruciale à l’heure où les performances énergétiques deviennent un enjeu majeur, tant écologique qu’économique. L’ossature bois peut-elle rivaliser avec les meilleures constructions en termes d’isolation ?
Performance énergétique du bois
Le bois possède naturellement d’excellentes propriétés isolantes. Sa conductivité thermique, dix fois inférieure à celle du béton, en fait un isolant naturel de premier plan. Cette caractéristique intrinsèque limite considérablement les ponts thermiques, ces zones de déperdition énergétique si problématiques dans la construction traditionnelle.
L’ossature bois permet également d’intégrer facilement de fortes épaisseurs d’isolant. Entre les montants de 145 ou 220 mm, nous pouvons installer des isolants performants sans réduire l’espace habitable. Cette facilité d’intégration ouvre la voie aux constructions passives et positives. La conception même du mur ossature bois favorise l’isolation continue. Contrairement aux murs maçonnés où les chaînages créent des ponts thermiques, l’ossature bois permet une enveloppe thermique homogène et continue.
Solutions d’isolation complémentaires
Pour optimiser encore les performances, plusieurs techniques d’isolation complémentaire peuvent être mises en œuvre. L’isolation par l’extérieur (ITE) constitue la solution la plus efficace, supprimant totalement les ponts thermiques structurels.
Une technique particulièrement performante consiste à installer des bardages sur litelages, créant ainsi des façades ventilées. Cette solution double l’isolation : l’ossature bois intègre déjà son isolant entre montants, et la lame d’air ventilée entre le pare-pluie et le bardage apporte une isolation supplémentaire significative. Cette lame d’air de 20 à 40 mm agit comme un « coussin thermique » naturel, améliorant les performances énergétiques globales.
Chez ACMT-France, nous privilégions cette technique de façades ventilées pour nos maisons passives bergeracoises. Elle présente l’avantage d’évacuer naturellement l’humidité éventuelle, tout en créant une barrière thermique supplémentaire. Cette double protection s’avère particulièrement efficace dans le climat périgourdin, avec ses variations thermiques importantes.
L’isolation répartie, qui combine isolation entre montants et doublage intérieur, permet d’atteindre des niveaux de performance exceptionnels. Cette technique, particulièrement adaptée aux constructions passives, garantit un confort thermique optimal été comme hiver. Les matériaux isolants biosourcés trouvent également leur place dans l’ossature bois : fibre de bois, ouate de cellulose, laine de chanvre… Ces isolants naturels renforcent le caractère écologique de la construction tout en offrant d’excellentes performances.
Quelle est la durée de vie d’une maison en ossature bois ?
Cette interrogation légitime touche au cœur même de l’investissement immobilier. Construire, c’est investir pour des décennies ! Alors, combien de temps pouvez-vous espérer profiter de votre maison bois ?
Longévité prouvée historiquement
L’histoire nous offre des preuves tangibles de la longévité du bois. En Alsace, en Normandie ou en Bretagne, des maisons à pan de bois datant du Moyen Âge trônent encore fièrement dans nos centres-villes. Certaines ont traversé plus de six siècles sans faillir !
En Scandinavie, berceau de la construction bois moderne, des bâtiments centenaires témoignent de la durabilité de cette technique. La stavkirke de Borgund en Norvège, construite vers 1200, nous rappelle que le bois, bien mis en œuvre, défie le temps.
Ces exemples historiques prouvent qu’une ossature bois peut facilement dépasser la durée de vie d’une construction traditionnelle, à condition de respecter les règles de l’art et d’assurer un entretien minimum.
Entretien et maintenance
La durabilité d’une ossature bois repose sur trois piliers fondamentaux : une conception adaptée, une mise en œuvre soignée et un entretien approprié. Le principe de base ? Maintenir le bois au sec et permettre son séchage rapide en cas d’humidification accidentelle.
La protection contre les remontées d’humidité s’effectue dès la conception, par une coupure capillaire efficace entre les fondations et la structure bois. Les détails d’étanchéité aux menuiseries font l’objet d’un soin particulier, car ils constituent les points sensibles de l’enveloppe. L’entretien courant se limite généralement au contrôle visuel annuel et au nettoyage des évacuations d’eau pluviale. Pas de ravalement coûteux tous les dix ans comme en construction traditionnelle ! La lasure des bois apparents peut être renouvelée tous les 8 à 15 ans selon l’exposition.
Le risque d’incendie est-il réellement plus élevé ?
Voilà bien l’une des craintes les plus tenaces concernant l’ossature bois ! L’image du bois qui flambe reste ancrée dans l’inconscient collectif. Pourtant, la réalité scientifique est bien différente de cette perception.
Comportement du bois face au feu
Contrairement aux idées reçues, le bois massif résiste remarquablement bien au feu. Sa combustion s’effectue de manière lente et prévisible, formant une couche carbonisée qui protège le cœur de la pièce. Cette carbonisation progresse à une vitesse constante et connue : environ 0,7 mm par minute pour les résineux.
Cette prédictibilité permet aux ingénieurs de calculer précisément la résistance au feu des structures bois. Un poteau de 200×200 mm conserve sa capacité portante pendant plus d’une heure et demie en cas d’incendie, largement suffisant pour l’évacuation et l’intervention des secours.
L’acier, matériau réputé incombustible, perd paradoxalement toute résistance vers 500°C et s’effondre brutalement. Le bois, lui, continue de porter même carbonisé en surface, offrant une sécurité supérieure aux occupants.
Normes de sécurité et prévention
La réglementation française encadre strictement la construction bois en matière de sécurité incendie. Les maisons individuelles en ossature bois respectent les mêmes exigences que leurs homologues traditionnelles, sans dérogation ni facilité.
Les systèmes de protection active (détecteurs de fumée, extincteurs automatiques) équipent les constructions bois selon les mêmes règles. Dans certains cas, comme les bâtiments collectifs, des protections supplémentaires peuvent être exigées : plaques de plâtre ignifugées, peintures intumescentes…L’expérience des pays scandinaves, où la construction bois domine largement, confirme cette sécurité. Les statistiques d’incendie n’y sont pas différentes de celles des pays pratiquant d’autres modes constructifs.
L’ossature bois résiste-t-elle aux intempéries ?
Pluie, neige, gel, canicule… Notre climat soumet les constructions à rude épreuve ! Comment l’ossature bois fait-elle face à ces agressions répétées ? Cette question préoccupe légitimement de nombreux futurs propriétaires.
Protection contre l’humidité
La protection contre l’humidité constitue le point clé de la durabilité d’une ossature bois. Heureusement, les techniques modernes offrent des solutions éprouvées et fiables. Le principe fondamental reste simple : empêcher l’eau de pénétrer et faciliter l’évaporation si nécessaire. L’étanchéité à l’air et à l’eau de l’enveloppe s’obtient par la pose soignée d’un pare-pluie côté extérieur et d’un frein-vapeur côté intérieur. Ces membranes techniques, véritables barrières protectrices, régulent les transferts d’humidité tout en protégeant la structure.
Les bardages sur litelages offrent une protection supplémentaire remarquable contre les intempéries. Cette technique de façade ventilée crée une double barrière : le pare-pluie protège directement l’isolant et la structure, tandis que la lame d’air ventilée entre le pare-pluie et le bardage évacue naturellement toute humidité résiduelle. Cette ventilation permanente empêche la stagnation d’humidité et préserve durablement l’ossature bois.
Dans la région de Bergerac, où les épisodes pluvieux peuvent être intenses, cette protection par façade ventilée s’avère particulièrement efficace.
ACMT-France utilise systématiquement cette technique pour garantir la pérennité de ses constructions.
Les détails constructifs font l’objet d’études particulières : protection des seuils, évacuation des eaux de ruissellement, débords de toiture… Chaque point singulier est traité pour garantir l’étanchéité à long terme.
Résistance aux conditions climatiques extrêmes
Les tests de vieillissement accéléré confirment l’excellente tenue de l’ossature bois face aux cycles gel-dégel. Contrairement aux matériaux poreux comme le béton, le bois sec ne craint pas le gel. Sa structure fibreuse lui permet d’absorber les contraintes sans fissuration.
Un avantage particulier des constructions bois réside dans la possibilité d’opter pour des toitures plates lestées, particulièrement résistantes aux rigueurs hivernales du Périgord. Contrairement aux tuiles traditionnelles qui peuvent se fendre sous l’effet du gel-dégel répété, les toitures plates avec étanchéité EPDM et lestage de graviers offrent une résistance optimale aux cycles de gel.
Ces toitures plates présentent plusieurs avantages dans notre région : elles évitent la casse des tuiles par le gel, éliminent les infiltrations par soulèvement lors des tempêtes, et permettent une récupération d’eau de pluie plus efficace. Chez ACMT-France, nous proposons régulièrement cette solution pour les maisons passives, extensions et studios dans la région bergeracoise.
Les variations hygrométriques, caractéristiques de notre climat tempéré, sont naturellement gérées par le bois. Ce matériau hygroscopique régule l’humidité ambiante, contribuant au confort intérieur tout en préservant sa propre stabilité. Les vents violents ne posent pas de problème particulier aux constructions bois, à condition de respecter les règles de contreventement. La souplesse du matériau lui permet d’absorber les efforts sans dommage, là où des matériaux rigides se fissureraient.
Est-ce un choix écologique responsable ?
À l’heure du réchauffement climatique et de la transition énergétique, cette question revêt une importance capitale. L’ossature bois mérite-t-elle sa réputation de construction écologique ?
Impact environnemental du bois
Le bois constitue le seul matériau de construction renouvelable et stockeur de carbone. Un mètre cube de bois stocke environ une tonne de CO2, captée dans l’atmosphère pendant la croissance de l’arbre. Utiliser du bois, c’est donc contribuer activement à la lutte contre l’effet de serre !
L’analyse du cycle de vie confirme cette performance environnementale. De la forêt au chantier, l’empreinte carbone du bois reste très faible comparée aux autres matériaux. Sa transformation nécessite peu d’énergie et génère peu de déchets.
Les forêts françaises, gérées durablement, progressent de 0,7% par an. Cette croissance naturelle dépasse largement nos prélèvements pour la construction. Choisir le bois français, c’est soutenir une filière locale et responsable.
Construction durable et éco-responsable
L’ossature bois s’inscrit parfaitement dans une démarche de construction durable. Sa conception favorise l’utilisation de matériaux biosourcés : isolants naturels, enduits terre-chaux, peintures écologiques…
La fin de vie d’une construction bois pose moins de problèmes environnementaux. Le bois peut être réutilisé, recyclé ou valorisé énergétiquement sans pollution. Cette recyclabilité contraste avec les difficultés de gestion des déchets de démolition traditionnels. L’efficacité énergétique des constructions bois contribue également à leur bilan environnemental. Moins de consommation d’énergie pour le chauffage et la climatisation, c’est moins d’émissions de gaz à effet de serre sur toute la durée de vie du bâtiment.
Les avantages cachés de l’ossature bois
Au-delà des sept questions principales, l’ossature bois recèle d’autres atouts souvent méconnus du grand public. Ces avantages « bonus » peuvent faire pencher la balance en faveur de ce mode constructif innovant.
Flexibilité architecturale
L’ossature bois offre une liberté architecturale exceptionnelle. Les portées importantes possibles avec les poutres lamellées-collées permettent de créer de vastes espaces sans poteaux intermédiaires. Imaginez votre salon-cuisine de 50 m² d’un seul tenant !
Les modifications ultérieures s’avèrent également plus simples. Abattre une cloison, créer une ouverture, aménager les combles… L’ossature bois facilite l’évolution de votre habitat au fil de vos besoins.
L’esthétique n’est pas en reste. Du style traditionnel avec poutres apparentes au design ultra-contemporain, tout est possible. Les architectes disposent d’une palette créative sans limite pour exprimer leur talent.
Rapidité de construction
Un chantier d’ossature bois progresse deux fois plus vite qu’une construction traditionnelle ! Les éléments préfabriqués en atelier arrivent prêts au montage, réduisant considérablement les délais. Votre maison peut sortir de terre en quelques semaines seulement.
Cette rapidité présente des avantages économiques évidents : moins de frais de logement provisoire, moins d’aléas météorologiques, mise en service plus rapide… Votre projet se concrétise dans des délais maîtrisés.
Confort de vie
Le bois crée naturellement une ambiance chaleureuse et apaisante. Ses propriétés hygroscopiques régulent l’humidité ambiante, évitant la sensation d’air trop sec en hiver. Cette régulation naturelle contribue au bien-être des occupants.
Les façades ventilées avec bardages sur litelages participent également à ce confort de vie. La lame d’air ventilée agit comme un régulateur thermique naturel : elle maintient la fraîcheur en été en évacuant la chaleur accumulée, et conserve la chaleur en hiver grâce à son effet isolant. Cette inertie thermique naturelle réduit les variations de température intérieure.
L’isolation acoustique, souvent négligée, bénéficie également des qualités du bois et des façades ventilées. La structure fibreuse du bois absorbe efficacement les bruits, tandis que la lame d’air ventilée crée une barrière acoustique supplémentaire contre les nuisances extérieures. Fini les nuisances sonores dans votre maison bergeracoise ! Cette combinaison bois + façade ventilée offre un confort de vie exceptionnel, particulièrement appréciable dans les zones urbaines ou près des axes de circulation du Périgord.



Choisir son professionnel : les critères essentiels
Tous ces avantages ne s’obtiennent qu’avec un professionnel compétent de votre région ! Comment choisir l’entreprise qui réalisera votre rêve en ossature bois en Dordogne ou Lot-et-Garonne ? Quelques critères simples vous guideront dans cette décision cruciale.
Vérifiez d’abord les références et l’expérience de l’entreprise locale dans la construction bois. Une solide expérience terrain et des réalisations variées (maisons, extensions, carports, terrasses) constituent un gage de compétence reconnu. Les assurances décennale et responsabilité civile professionnelle doivent être à jour – chez ACMT-France à Bergerac, nous disposons naturellement de ces garanties essentielles. Visitez des réalisations en cours dans la région. N’hésitez pas à poser des questions techniques précises pour évaluer l’expertise de votre interlocuteur local.
Privilégiez une entreprise implantée localement depuis plusieurs années.
ACMT-France, créée en 2013 et basée à Bergerac, connaît parfaitement les spécificités climatiques et réglementaires de la Dordogne. Cette connaissance du terrain local fait toute la différence dans la réussite de votre projet. Le prix ne doit pas être le seul critère de choix. Un devis anormalement bas cache souvent des malfaçons futures coûteuses. Privilégiez le rapport qualité-prix et la transparence de la proposition d’un constructeur expérimenté de la région.
Conclusion : L’ossature bois, un choix éclairé
Nous voici au terme de ce tour d’horizon complet de l’ossature bois en Dordogne et en Nouvelle-Aquitaine. À travers ces sept questions essentielles, nous avons pu démystifier bon nombre d’idées reçues et vous apporter des réponses factuelles et documentées, enrichies de notre expérience de plus de 10 ans chez ACMT-France à Bergerac.
L’ossature bois n’est ni un effet de mode passager, ni une technique hasardeuse. C’est un mode constructif mature, performant et d’avenir, particulièrement adapté au climat de notre région. Il répond parfaitement aux défis de la construction moderne : performance énergétique, respect de l’environnement, qualité de vie, rapidité d’exécution.
Que ce soit pour une maison passive, un studio de jardin, une extension de votre habitation bergeracoise ou un carport, l’ossature bois s’adapte à tous vos projets. Dans le Périgord, où les contraintes climatiques et géologiques sont spécifiques, cette technique de construction a fait ses preuves.
Bien sûr, comme tout choix technique, l’ossature bois nécessite des compétences spécifiques et un savoir-faire éprouvé. Mais avec un professionnel qualifié et expérimenté de votre région, vous pouvez sereinement vous lancer dans cette aventure passionnante. Alors, convaincu ? L’ossature bois n’attend plus que vous ! Votre future maison passive en Dordogne vous remerciera de ce choix judicieux, et la planète aussi. Il ne vous reste plus qu’à franchir le pas et à rejoindre la communauté grandissante des propriétaires de maisons bois du Périgord, ravis de leur choix et de leurs économies d’énergie.
FAQ : Vos questions complémentaires sur l’ossature bois
Peut-on construire un étage supplémentaire sur une maison en ossature bois existante ?
Oui, c’est possible dans la plupart des cas ! L’ossature bois se prête particulièrement bien aux extensions verticales grâce à sa légèreté. Cependant, il faut impérativement faire vérifier la capacité portante des fondations existantes par un bureau d’études structure. Une surélévation bois pèse environ trois fois moins qu’une extension maçonnée, facilitant grandement ce type de projet.
Quelle est la réglementation pour construire en ossature bois en zone classée ou près d’un monument historique ?
En zone classée, l’ossature bois est généralement acceptée, mais son aspect extérieur doit respecter les prescriptions architecturales locales. Vous devrez souvent habiller votre ossature bois d’un bardage ou d’un enduit traditionnel. L’architecte des Bâtiments de France examine chaque projet au cas par cas. Il est recommandé de le consulter en amont pour valider vos orientations esthétiques.
L’ossature bois convient-elle aux régions très humides comme la Bretagne ou le Nord, et comment gérer l’étanchéité des toitures ?
Absolument ! Les régions humides possèdent d’ailleurs une longue tradition de construction bois. L’essentiel réside dans une conception adaptée : débords de toiture généreux, protection des bois extérieurs, ventilation efficace des parois. Pour l’étanchéité, les toitures plates lestées s’avèrent particulièrement performantes dans ces conditions. Contrairement aux couvertures traditionnelles où l’eau peut s’infiltrer entre les tuiles, l’étanchéité continue d’une toiture plate EPDM avec lestage de graviers offre une protection totale, même lors des pluies battantes ou des épisodes de gel-dégel. Les maisons bois bretonnes ou normandes centenaires prouvent que l’humidité n’est pas un obstacle insurmontable.
Faut-il un permis de construire spécial pour une maison en ossature bois ?
Non, aucune démarche particulière n’est nécessaire ! Une maison en ossature bois suit exactement les mêmes procédures administratives qu’une construction traditionnelle. Permis de construire, déclaration préalable, respect du PLU… Les règles sont identiques. Seule l’étude thermique peut être simplifiée grâce aux excellentes performances du bois.
Comment éviter les problèmes d’insectes xylophages (termites, capricornes) ?
La prévention reste la meilleure protection ! Utilisez des bois traités classe 2 minimum pour la structure, maintenez une ventilation efficace sous la construction, et évitez tout contact direct entre le bois et le sol. Dans les zones à risque termites, un traitement préventif du sol et un dispositif de détection peuvent être prescrits. Un contrôle visuel annuel permet de détecter précocement toute infestation.